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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 1 - 1850.djvu/217

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PROLOGUE. 207

— Oh! fit la rentière, dont la ronde figure avait pris tout à coup une expression de eurio- sité avide, ça ne me regarde pas le moindrement du moindrement, mon petit homme !.… Je suis seulement vexée de ne pas pouvoir vous offrir une douceur... Dame! à votre âge.

Elle se versa un troisième verre de liqueur comme pour s’encourager.

— Après ça, reprit-elle en buvottant, ça dé- pend des goûts. J’ai connu des jeunes gens bien gentils qui aimaient assez à se réchauffer le cœur. Vous disiez donc que vous saviez quelque chosc sur le vieux Jcan Créhu de la Saulays?

Ces dernières paroles furent prononcées né- gligemment et comme par manière d’acquit.

Mais pendant qu’elle sirotait, comme on dit à Vitré et ailleurs , son petit coup de riquiqui, les yeux dela rentière brillaient ni plus ni moins que des prunelles de chat à la brune.