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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 1 - 1850.djvu/258

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248 LE JEU DE LA MORT.

hier encore on t'a vu censément dans le corri- dor, à plus de minuit, devant la porte de sa chambre.

— Qui t'a dit cela?

— Pierre Méchet.

— Pierre Méchet n’a pas menti, mon pauvre Yaume... seulement, quand je cours les corri- dors à plus de minuit, je ne pense guère à Olivette.

— À qui penses-tu ? demanda le pâtour.

Tiennet ne répondit point et un DMRE de tristesse passa sur son front.

— Et quand tu causes avec Olivette, spé Yaume dont les sourcils se fronçaient malgré lui, quand tu causes tout seul, derrière le châ- teau, la nuit, est-ce que tu ne penses pas à elle ?

— Non, répliqua Tiennet qui révait.

Yaume serra son bâton entre ses doigts.

— Tiens! s’écria-t-il, demain ou après, ça recommencera.… Puisque tu avais gagné la par- tie, tu aurais mieux fait de me casser censément la tête tout de suite!

En parlant , ils avaient remonté le tertre et ils se trouvaient sous l’une des deux roches qui flanquaient l’ouverture de la route du Ceuil.

. — Mets-toi là, dit Tiennet. 1 se retourna pour jeter un coup d'œil vers