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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 1 - 1850.djvu/272

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262 LE JEU DE LA MORT.

geau Créku de la Saulays était caché derrière la roche, mais il n’était pas venu seul à la Mesti- vière. .

Besnard, l’homme d'affaires, était avec luilérs de son arrivée.

Il s'agissait de graves délibérations. Le notaire de campagne Menand et le docteur Morin, homme politique, étaient convoqués. La jolie

  • Olivette elle-même devait venir. * |

"En trouvant la place occupée, Fargeau’et Bes- nard avaient d’abord voulu rebrousser chemin pour empêcher leurs amis d'approcher, surtout Olivette, dont la présence eût assurément excité les soupçons du-pâtour. Mais quelques mots sur- pris à la volée avaient attiré M. Fargeau d’une manière si entraînante, que son choix n'était. point resté douteux.

Besnard fut chargé de retourner sur ses pas et de conduire dans la forêt Olivette , le notaire et le docteur. Fargeau demeura pour écouter.

Il écouta de son mieux. Il entendit même une bonne partie de l'entretien de nos detx jeunes gens, mais il n’entendit pas tout.

La partie de la conversation qu’il surprit le plus complétement fut celle qui avait trait à la promesse de mariage écrite et signée par Lucien Créhu.