Aller au contenu

Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 1 - 1850.djvu/36

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

% LE JEU DE LA MORT.

Et le chœur, le terrible chœur de la campagne bretonne, de répéter son éternel :

— Ça, c'est vrai, tout de même.

— N'empéche, reprit Mathurin Houin, que la petite demoiselle va être riche comme une bossue.

— Ah! dame! fit-on à la ronde, tout de même, ça, c’est vrai.

Olivette pinça ses lèvres pleines et rouges comme deux cerises. .

— On ne sait pas, murmura-t-elle, on ne sait pas.

— Comment, on ne sait pas !.…

— Il y a d’autres héritiers que mademoiselle - Berthe.

- 72 Sans doute, dit Pierre Méchet, M. Lucien. M. Fargeau.. mais.

— Oui, interrompit la vieille Renotte, tu as raison de dire mais, mon gars... On ne sait pas d’où elle vient, celle-là !.. Et quand un homme comme Jean de la Mer apporte dans sa maison un enfant, voyez-vous bien, on peut dire qu’il ne l’a pas ramassé sur la route pour l'amour du bon Dicu. Les grous sont cuits ; attirez vos écuelles.

Nous ne savons si c’est le voisinage du Maine et de la basse Normandie, terres classiques des