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Page:Féval - Le Jeu de la Mort, volume 4 - 1850.djvu/249

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XIV

Où Lucienne fait de 1n morale.

Le jour se leva clair et gai comme la veille sur les deux jardins qui séparaient l'hôtel Loin- tier de la maison de Marans. Mais les oiseaux chanteurs bavardèrent tout seuls souslefeuillage.

Lucienne s’éveilla pourtant de bonne heure. Avant même d'ouvrir les yeux, elle sentit sur sa poitrine ce poids qui devance la réflexion et qui invite l’âme à rester engourdie, par crainte d’une peine inconnue.

On ne sait pas encore, mais on a peur déjà. Le cœur se serre. On voudrait se réfugier de nouveau dans le sommeil,

21.