Page:Féval - Le Loup blanc, 1883.djvu/350

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de Vaunoy, frappé d’une balle en pleine poitrine, avait vidé les arçons pour rester mort sur la mousse du chemin.

— Nous avons dirigé nos regards vers l’endroit d’où était parti le coup, ajoutèrent les valets ; la nuit se faisait ; pourtant nous avons vu une forme blanche sauter de branche en branche, comme il n’est point raisonnable de penser qu’un être humain puisse le faire, puis disparaître au-dessus des plus hautes cimes des châtaigniers.

Le lendemain, on trouva sur la mousse le cadavre d’Hervé de Vaunoy. Auprès de lui était à terre le vieux mousquet que Jean Blanc tenait de son père.



FIN