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Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/400

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DE PARIS.

DE PARIS. 385 que les années eussent affaissé ses chairs et raidi le jeu de ses muscles. De temps en temps, il interronmpait son chant et ôtait de sa bouche le tuyau de sa pipe. Ses yeux profondément caves, et qui, d'ordi- naire, ayaient l'immobilité vitreuse des d'un cadavre, se prenaient alòrs à rouler tout à coup et se teignaient de rouge.-II mettait ses deux mains à terre, et baissait la tête comme un tigre qui rampe et qui va bondir. M Williams se plaçait devant lui, en ces momens, les bras croisés sur sa poitrine, et le regardait fixement. Ce regard froid, persis- tant, sévère, semblait agir sur le fou comme agit le regard fascinant du domptenr d'ani- T. IV. 25