Page:Féval - Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille, tome 1, 1850.djvu/110

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chant eût éveillé au fond de son cœur des émotions nouvelles.

— Voilà qui est bien, mes filles, dit Penhoël ; chantez-nous quelque chose de plus gai maintenant.

Les harpes résonnèrent de nouveau ; pendant que Cyprienne et Diane préludaient, René de Penhoël, sur qui la musique avait produit l’effet d’un véritable calmant, tendit la main à l’oncle Jean.

— Vous n’êtes pas fâché contre moi, notre oncle ? demanda-t-il.

Le vieillard sembla s’éveiller d’un songe.

— À quoi diable pensez-vous donc ? reprit gaiement Penhoël.

— Je songeais, répondit l’oncle Jean de sa