Page:Féval - Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille, tome 2, 1850.djvu/107

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Ce chant, que nous avons entendu tomber si doux des lèvres de Cyprienne et de Diane enfants, prenait, en passant par la bouche du vieillard, des modulations funèbres.

Le bras de Cyprienne frissonnait sous celui de sa sœur.

— Il est seul et il souffre…, dit Diane ; entrons…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Au sommet de la colline, tout près de l’endroit où les deux jeunes filles s’asseyaient naguère, deux hommes s’arrêtaient au pied des châtaigniers.

Si les deux sœurs avaient tardé une minute, elles n’auraient point descendu la montée, parce qu’elles auraient entendu les nouveaux venus prononcer à voix basse, dans une conversation animée, le nom de Madame et celui de René de Penhoël.