Page:Féval - Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille, tome 2, 1850.djvu/127

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trésors, je saurais bien à quoi les employer !…

Il fit un salut respectueux, et prit congé du maître, qui était retombé dans son immobilité stupéfiée.

Au bas du perron, donnant sur le jardin, il rencontra Robert de Blois, qui l’attendait sans doute, et qui passa vivement son bras sous le sien.

— Eh bien ! roi des habiles, demanda Robert, qu’avons-nous fait ?

Maître le Hivain hocha la tête.

— Heu ! heu ! fit-il, on ne vend pas comme cela sa dernière chemise sans gronder quelque peu !

— Il accepte, en attendant ?

— Il refuse.

— Diable !… grommela Robert, ça nous retarde encore !… Avez-vous bien fait tout ce que vous avez pu ?

Macrocéphale prit un accent pénétré.

— M. de Blois, dit-il, on n’est pas maître de ces choses-là… Je ne vous connais que depuis trois ans, mais je vous aime comme si vous étiez mon propre fils !…

— Je suis bien reconnaissant…, répliqua Robert.

L’homme de loi l’interrompit.

— Je voudrais que vous me missiez à l’é-