— Allons, Graff !… dit Bibandier, faisons d’une pierre deux coups : donne-moi ta leçon !
— Che feux pien… Dâgez te faire adention… Si fus endrez chez dés pourgeois, fus tites : Ponchur, messié, mestâmes…
— Ponchur, messié, mestâmes, répéta Bibandier.
— Et la gombagnie, ajouta Graff.
— Et la gombagnie, ajouta également le baron. Après ?
— Abrès, fus tites : Il vait crand jaud !…
— Il vait crand jaud.
— U bien : Il vait crand vroid !…
— Il vait crand vroid…
— Ein vroid te gien, Matâme, ou messié !
— Assez là-dessus !… Après ?
— Abrès, fus tites : matâme, aimez-fus pien à brentre eine temi-dasse abrès le tîner ?
Le baron, docile, répéta encore cette phrase tant bien que mal.
— Après ?
Graff se gratta le front.
— Abrès… abrès… fus tites : Matâme, aimez-fus pien à brentre eine betite ferre abrès vodre temi-dasse ?
— Le café et le pousse-café…, dit Blaise.
— Impossible de s’y retrouver ! grommela Robert.