— Je ne crois pas à ces folies, mais la coïncidence est très-remarquable.
Pour Pernola, la partie la plus difficile du rôle était jouée.
— Laissons les détails, dit-il avec autorité ; je vous parlerai un autre jour de Phatmi, la servante tzigane que madame la marquise eut autrefois l’imprudence de congédier et de Laura-Maria, la bâtarde de Constantin Paléologue, à qui vous eûtes le tort de jeter un morceau de pain : trop et trop peu. Arrivons à l’heure présente. Il y a des gens de Bucharest au Grand-Hôtel : Le patriarche Ghika et M. de Courtenay.
— Ah ! fit Giammaria.
— À l’hôtel de Bade, continua Pernola, sont descendus Alexis Comnène et votre cousin de Lusignan.
— Oh ! oh ! dit M. de Sampierre, tous les témoins de mon mariage sont donc à Paris ! Il ne manque que monseigneur l’évêque de Sinope, M. Junot d’Abrantès et M. le duc de Rohan.
— Les deux premiers sont morts, répondit Pernola. Le troisième est arrivé ce matin de Hongrie.
— Rohan aussi !… Vous disiez qu’il serait difficile, presque impossible même, de réunir notre conseil de famille…
— Pour nous, oui, mais il paraît que les chercheurs d’or sont plus puissants ou plus avisés que nous.
— Mais au nom de qui ont-ils pu convoquer de tels personnages ?
— Ils ont eu à choisir entre trois noms : Domenica