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XLVI

LE GUET-APENS


De cette partie du parc de Sampierre qui entourait le pavillon et qu’on avait défendue par un grillage régnant, les bruits de la fête étaient à peine entendus. Le pavillon, lui-même, sombre et silencieux, semblait dormir. Une lueur faible glissait pourtant à travers les persiennes fermées de la chambre aux portraits où nous avons laissé le marquis Giammaria.

Cette chambre, le lecteur s’en souvient, avait deux paires de fenêtres dont l’une donnait sur la maîtresse avenue qui conduisait des parterres à la rue de Babylone, et dont l’autre s’ouvrait sur les fourrés.