Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/100

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Il ne bougea point encore, et attendit ; au bout de quelques secondes, l’individu qui rampait ainsi, et qui était l’homme mal vêtu, se releva brusquement et fit un bond en avant ; — mais son couteau, supérieurement dirigé pourtant, ne frappa que le dossier d’un banc. L’inconnu s’était prestement effacé. Quand l’assassin voulut se redresser, il sentit son poignet serré comme par un étau.

— Ouf ! fit-il en laissant échapper un douloureux gémissement ; — je croyais qu’il n’y avait au monde qu’un poignet comme celui-là !

Il approcha son visage de celui de l’inconnu. Leurs yeux étaient habitués à l’obscurité ; ils se reconnurent en même temps.