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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/99

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lait peut-être dans la nuit, et guidait en riant les pas cauteleux d’un assassin.

Il donnait son esprit à ces nouvelles pensées, lorsqu’un autre bruit, léger encore, mais plus voisin, vint frapper son oreille. C’était comme le frôlement d’un corps contre la natte. L’inconnu demeura immobile ; mais le rêve s’envola, et son esprit, rendu subitement au domaine de la réalité, examina froidement sa situation. Par un mouvement lent, continu, imperceptible, il tourna la tête, et vit une masse noirâtre s’avancer vers lui en rampant.

— Ce drôle m’a volé mon idée, pensa-t-il ; — il veut m’assassiner.