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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/124

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tissaient de son nom estropié. Il était le sujet des conversations à Saint-James, dans Clare-Market, à Richmond et dans les bouges de Smithfield.

Et cependant personne ne pouvait se vanter d’avoir vu ce fameux marquis de Rio-Santo, dont tout le monde s’entretenait. Il passa dans la solitude de sa magnifique maison de Pall-Mall les trois ou quatre premiers jours qui suivirent son arrivée en Angleterre. Mais qu’importait cela ? Il y avait dans les salons de l’une et l’autre aristocratie une vingtaine de jeunes seigneurs, merveilleusement couverts, qui chantaient ses louanges sur tous les tons et racontaient de lui des histoires à faire tomber un raout en syncope. Il y avait dans des réu-