Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/13

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à la fière perfection de son visage, comme un noble piédestal met en lumière la valeur d’une statue.

Le type juif dominait dans ses traits, et sa carnation n’était point celle d’une Anglaise.

Elle était debout. Dédaigneuse du point d’appui que lui offrait le lambris, elle n’inclinait point sa superbe taille, dont les profils immobiles semblaient de marbre. Son œil noir, grand ouvert, restait terne et sans reflets comme l’œil d’une somnambule. Nul mouvement parmi les muscles de son visage. La lumière croisée des lampes venait frapper la mate pâleur de son front et s’y absorbait comme en un cristal dépoli.