Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/144

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des jeunes ladies, ignora les plans des douairières, et fit don d’une pipe de Turquie à la whiggesse de lettres, en la priant d’illustrer tout le monde, excepté lui.

Il menait cependant la vie la plus rigoureusement fashionnable qu’on puisse imaginer. Lui seul donnait despotiquement le ton pour toutes choses. On citait ses mots avec une componction véritable. Quand il n’en laissait point échapper par hasard, de bonnes âmes se faisaient un devoir de lui en prêter. En parlant de lui, on était toujours sûr d’intéresser les femmes, et certains séducteurs émérites inventaient sur son compte de ravissantes histoires qu’ils allaient essayer, en guise de fausses clés, à la porte de tous les boudoirs.