Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/179

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nouvelait sans cesse, saluaient, subissaient un compliment, répondaient, saluaient encore et recommençaient. Tel est l’agréable emploi des maîtresses de maisons un soir de bal, de dix heures à minuit. Pour notre part, nous aimerions mieux faire faction durant le même espace de temps au pied de la statue d’Achille. Mais les maîtresses de maison n’ont pas le choix.

— Faites-moi la grâce de me permettre, madame…, dit M. le vicomte de Lantures-Luces, en élevant la main de lady Campbell jusqu’à un demi-pouce de sa lèvre, et faisant le geste de baiser, — mademoiselle, faites-moi la grâce de me permettre… Vous avez là,