Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/195

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où il y a de la magie, avait bien vite découvert la grotesque émulation du pauvre vicomte. On s’en divertissait fort, et le vicomte ne voyait goutte en ces moqueries voilées, que recouvrait toujours une couche suffisante de courtoisie. Loin de s’alarmer, il se réjouissait et se gonflait comme la grenouille de la fable, — mais il ne crevait point, parce que les sangles de son gilet l’empêchaient de se gonfler outre mesure.

La tournure que venait de prendre la conversation était donc pour lui un vrai triomphe. Il se défendait mollement contre la louange, et repassait déjà dans sa mémoire une anecdote préparée de longue main pour soutenir sa réputation de conteur.