Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

au brillant marquis sous le rapport des avantages extérieurs. Il était beau, lui aussi, mais sa beauté ne consistait pas tant dans la régularité de ses traits que dans le noble reflet d’intelligence et de générosité qui éclairait son front loyal. Il y avait en lui quelque chose de chevaleresque ; sa timidité était hautaine, mais sa hauteur était courtoise. En somme, il aurait été le roi de cette jeunesse élégante et choisie si Rio-Santo n’eût pas existé.

Frank était beaucoup plus jeune que le marquis, bien que celui-ci fût de ces hommes auxquels l’âge ne laisse point de trace et que le temps semble oublier dans sa course. On n’aurait pu dire précisément combien d’an-