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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/25

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mières des navires à l’ancre étaient éteintes. Personne sur les alléges, personne sur les embarcations de haut-bord. De loin en loin seulement, un fanal oublié achevait de charbonner sa mèche noirâtre au dessus d’un gardien endormi.

C’était un soir de dimanche. Les affaires dormaient. Au delà des navires abandonnés ou gardés par des somnambules, Southwark et la Cité montraient leurs gaz obscurcis et les croisées écarlates de leurs tavernes, d’où s’échappaient, à rares et cacophoniques bouffées, les chants de la lugubre et pesante ivresse du peuple de Londres.

Les trois bateaux de l’amiral Paddy O’Chrane