Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/256

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Il y avait beaucoup d’astuce dans ces yeux-là, et beaucoup d’astuce encore dans l’ensemble des traits qui les accompagnaient. Il y avait aussi une aménité de commande et une certaine joyeuseté qui n’étaient pas sans distinction.

La propriétaire de ces yeux et du reste était une petite femme frêle et maigre, enveloppée dans une ample douillette de satin.

Elle s’arrêta sur le seuil et braqua son regard sur la jeune fille. Ce regard dura long-temps. C’était celui d’une femme experte et connaisseuse. Examen fait, elle laissa échapper un sourire et un geste de satisfaction.