Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/258

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

viendrez, j’espère, du nom de votre mari, que vous pleurez depuis six mois… Philippe de Longueville, ma chère belle, — Philippe-de-Longueville… Est-ce entendu ?

Susannah leva ses grands yeux chargés de nonchalance sur sa nouvelle tante :

— Philippe de Longueville ! répéta-t-elle. — Autant ce nom-là qu’un autre.

— Fi, Suzanne !… Vous vous appelez Suzanne ; nous enlevons la terminaison hébraïque… Fi, mon enfant !… Pas plus de respect que cela pour le nom des descendants de Dunois !… Nous sommes bâtards du sang royal, ma chère belle, et cent poètes ont