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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/269

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Susannah retira vivement ses mains et son regard sévère renfonça les paroles dans le gosier de la duchesse douairière de Gêvres.

— Je l’aime, dit-elle en relevant sa tête avec cet air de reine que nous lui connaissons ; — je suis fière de l’aimer.

— Vous avez raison, ma toute belle ; répliqua timidement la vieille femme ; je suis Française et j’aime à rire : il ne faut pas vous fâcher contre moi… Après tout, l’Honorable Brian de Lancester héritera peut-être un jour de White-Manor et de la pairie… C’est lui que vous cherchiez au coin de Clifford-Street ?

Susannah fit un signe de tête affirmatif.