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maintenant démolie, — avant que mon père fût pendu… Oh ! je vivrai, ici, comme autrefois… je peindrai de belles fleurs, et je vous en donnerai, madame… je chanterai… puis je le verrai… Quand le verrai-je ?
Susannah avait prononcé les premiers mots d’un ton rêveur et plein de doux ravissement ; ce fut d’une voix brusque et passionnée qu’elle fit cette dernière question.
La vieille femme réfléchit un instant, croisant ses petites mains ridées sur ses genoux, et fermant les yeux à demi :
— Vous le verrez ce soir, dit-elle enfin.
— Ce soir ! s’écria Susannah qui bondit