Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/273

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comme une jeune biche et parut en proie à une sorte de délire ; — ce soir !

Puis, reprenant son attitude de grâce exquise et hautaine, elle tendit sa main à la Française et lui dit avec une expression d’infinie gratitude :

— Merci ; je vous aimerai.

La vieille femme secoua lentement la tête.

— Ma pauvre enfant, vous l’aimez bien, vous l’aimez trop. Un tel amour est dangereux parce qu’il exclura la prudence… Saurez-vous avoir des secrets pour lui ?

— Non, répondit Susannah, je lui dirai tout.