Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/298

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Quant à son visage, on ne peut dire qu’il eût une expression commune. Le chapeau avait beau être petit, il ne laissait à découvert qu’un front large tout au plus comme trois doigts. De ce front, partait sans transition aucune un nez aquilin, mince, pâle, fortement busqué, dont les étroites narines avaient peine à introduire la quantité d’air indispensable à la respiration. Point de barbe, si ce n’est, çà et là, quelques durs baliveaux de couleur roussâtre qui perçaient, à une ligne d’intervalle, la peau chagrinée de sa joue. Une bouche mince et rentrée, aux deux côtés de laquelle un sourire d’habitude avait creusé deux petites rides assez joviales. Un regard pénétrant, cauteleux parfois, parfois hardi sous les poils