Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/297

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tre à bords microscopiques, sa chaussure en souliers dont la semelle avait bien deux pouces d’épaisseur.

Malgré l’exhaussement produit par ces formidables galoches, notre homme était de fort petite taille, et ses membres disgracieusement attachés offraient un ensemble dépourvu de toute symétrie. En revanche, chacun de ses membres pris en particulier avait un vigoureux dessin. Les bras longs et musculeux se renflaient tout-à-coup au dessous du coude ; les jambes contournées en dedans descendaient comme il faut sur un jarret de fer ; la tête enfin se plantait gauchement, mais ferme entre deux épaules d’une largeur fort respectable.