Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/362

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ton de reproche, tu oublies que ton pauvre père avait l’estime de tous les gentilshommes de notre comté… leur estime et leur amitié, reprit-elle avec un léger mouvement d’orgueil. — Notre famille n’est pas noble, mais elle vaut mieux que la bourgeoisie de Londres, car le clan de Mac-Nab…

— Eh ! qu’importe cela, ma mère ! interrompit Stephen avec impatience.

Mistress Mac-Nab le regarda étonnée.

— Comme tu me parles, ce soir, mon enfant ! dit-elle ; il faut que tu aies quelque chose… Quant à ce bal, tu feras ce que tu voudras. Je n’étais pas venue seulement pour t’en parler. Voici une lettre… mais tu n’auras