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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/365

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Trevor-House. Elle aussi avait sa naïve jalousie. Elle comprenait vaguement de combien d’irrésistibles séductions une femme à la mode doit être entourée ; son instinct de femme devinait l’ivresse qui saisit un jeune homme au seuil de ces chaudes salles où les sourires se croisent au milieu d’une atmosphère embaumée, où les regards se cherchent, se provoquent, s’interrogent, se répondent… et elle avait grande frayeur, la pauvre enfant, car elle aimait Stephen tant qu’elle pouvait.

Ce dernier avait brusquement dressé l’oreille et sa tête s’était inclinée vers la porte.

— C’est la voix d’Anna ! murmura-t-il après un silence ; c’est le pas d’Anna. Pauvre douce