Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/364

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Celui-ci s’efforça de sourire, et la bonne mère, rassurée, quitta son fils pour aller reposer.

À peine était-elle sortie que deux coups légers furent frappés à la porte et une douce voix de jeune fille, passant par le trou de la serrure, apporta ces mots timidement prononcés :

— Merci, mon petit cousin.

Puis on entendit un pas de gazelle effleurer lestement les marches de l’escalier conduisant aux étages supérieurs.

Il faut savoir que la jolie Anna avait employé depuis huit jours toute son éloquence pour détourner Stephen d’aller au bal de