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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/51

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— Je vous donnerai un asile, Susannah, et je vous rendrai l’espoir.

Susannah ne s’arrêta pas.

— Bien souvent des gens sont venus vers moi pour me parler ainsi, dit-elle ; ils voulaient m’acheter… Vous êtes comme eux, sans doute… je ne suis pas à vendre.

— À Dieu ne plaise ! Susannah.

— J’aime un homme, reprit-elle ; c’est pour cela que je ne puis pas me vendre.

Tyrrel recula, étonné.

— Seulement à cause de cela ? demanda-t-il.

— Oui, répondit la belle fille avec fatigue.