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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/62

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joue sans laisser de trace à l’âme : c’était Brenda.

Toutes deux avaient été élevées dans les idées enthousiastes de la dévotion écossaise. Prier était leur occupation principale, et les choses de la religion remplissaient leur vie. La mère de Stephen Mac-Nab, leur tante, chez qui elles demeuraient, était comme elles Écossaise et pieuse comme elles. Sa maison n’était fréquentée que par quelques bonnes mistresses charitables, mais peu divertissantes, et le révérend John Butler, qui s’était pris pour les deux sœurs d’une affection paternelle.

Quant à Stephen, c’était un brave jeune homme qui, après avoir étudié cinq ans la médecine, exerçait à Londres, en attendant que