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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/74

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nécessaire à son bonheur. Plus d’hésitation ; pas même une pensée pour Anna, pas même un soupçon qu’Anna eût pu jamais contrebalancer sa sœur. Il aimait Clary ; il le savait, il ne se souvenait plus de ce temps lointain, qui était la minute précédente, et dont un abîme le séparait désormais, de ce temps, disons-nous, où il méconnaissait sa passion. Son front brûlait ; son cœur battait par violents soubresauts dans sa poitrine ; ses yeux se troublaient et voulaient pleurer…

Or, pourquoi cette brusque révélation d’un amour latent jusqu’alors, et dont le germe existait à peine ?

C’est que toute passion sommeille en face