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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/78

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son front haut, large et sans ride, mais traversé de haut en bas par une légère cicatrice presque imperceptible quand sa physionomie était au repos, s’encadrait d’une magnifique chevelure noire. On ne pouvait voir ses yeux ; mais, sous sa paupière baissée, on devinait leur puissance. Sa bouche, entr’ouverte maintenant par le sourire, était surmontée d’une fine moustache noire, à l’espagnole, et laissait voir une rangée de dents, petites et blanches, qui eussent fait honneur à la bouche d’une jolie femme. Cet ensemble de traits un peu trop délicats peut-être était relevé par deux sourcils tranchants et hardiment dessinés qui lui prêtaient un aspect de fermeté et de hauteur. Adossé au pilier, dans une attitude nonchalante, il avait l’air de dormir et de sui-