Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/79

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

vre en dormant un rêve joyeux ; sa physionomie reflétait au passage une série de sensations fugitives, mais agréables.

Stephen le contempla long-temps avec dépit. Le jeune médecin se savait joli garçon, mais il ne lui vint pas même à l’idée qu’on pût établir un parallèle entre lui et ce superbe étranger. Sa jalousie le lui montrait plus parfait encore qu’il ne l’était réellement. Pour lui, ce nonchalant dormeur prenait des proportions extraordinaires, fatales : c’était un de ces hommes au profil magnétique, qui viennent, dans les romans, tout exprès pour mettre à mal les vertus les plus inexpugnables ; c’était don Juan : et encore il est dou-