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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/82

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vers le fameux pilier. Cette fois encore le regard fut long, perçant et plein de feu. Stephen eût donné six mois de sa vie pour une œillade semblable. Il voulut voir comment y répondait le rêveur.

Chose étrange ! le rêveur rêvait toujours ; il n’avait point ouvert les yeux ; il n’était pour rien dans tout cela. Stephen se sentit profondément humilié.

Il ne la voit seulement pas ! murmura-t-il en frémissant de rage ; — c’est elle qui aime et non pas lui !… cet homme m’a vaincu sans le savoir !

Donc la chose n’était pas fort difficile. Cette conclusion implicite blessa vivement Stephen