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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/89

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opposé ; de telle sorte que, dans leur promenade circulaire, tous deux devaient se rencontrer au centre de la nef, c’est-à-dire à l’endroit le plus obscur et le plus désert.

Stephen avait vu cela, et une soudaine pensée traversa son esprit. Il était à Londres depuis assez long-temps pour savoir que notre civilisation est désormais si avancée que le commun des malfaiteurs se fait un jeu du sacrilège. Il crut deviner qu’un meurtre allait être tenté. Ce meurtre, au cas où ses soupçons eussent été fondés, aurait merveilleusement servi ses intérêts ; mais Stephen, bien qu’il ne fût point un héros de roman, était un homme d’éducation et d’honneur. Repoussant donc l’égoïste sentiment qui l’avait porté d’a-