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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/90

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bord à se réjouir, il quitta sa place à son tour et s’enfonça sous l’ombre de la voûte, résolu à prêter, s’il en était besoin, un loyal secours à l’inconnu.

Celui-ci marchait à pas lents ; il s’arrêtait parfois, revenait sur ses pas, puis recommençait sa promenade, comme s’il eût cherché, en connaisseur, le point précisément le plus favorable pour entendre, voilée et perdue dans le lointain, la sainte musique des psaumes. D’autres fois il levait la tête et admirait les mystérieuses guirlandes formées par les nervures de la voûte, auxquelles arrivaient de pâles reflets des lumières de l’abside, tandis que la voûte elle-même restait plongée dans l’obscurité. Il admirait la confuse forêt des