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hauts piliers éclairés sur une seule de leurs arêtes, et qui ressemblaient ainsi à une étroite bande de lumière jaillissant du sol et touchant la charpente. À chaque pas, c’était un nouvel aspect toujours plus saisissant et plus étrange. Ce gigantesque kaléidoscope, variant à l’infini ses sombres tableaux, reculait les limites de la plus bizarre fantaisie. Notre rêveur n’avait fait que changer son rêve. Celui-ci était plein de féeriques péripéties. Il s’y plongeait avec délices et allait toujours, oublieux de soi et du monde entier.
Stephen le suivit long-temps, mais la nef était plongée dans une obscurité si profonde, qu’à dix pas les objets disparaissaient complètement. Dans un de ces capricieux détours