Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/93

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le cri rauque et strangulé d’un homme frappé à mort.

La musique des psaumes continuait de monter, harmonieuse et sainte, vers la voûte.

C’était un contraste étrange et terrible entre les bruits mélodieux de l’abside et le mortel silence de la nef, entre l’éclat de l’une et la nuit profonde de l’autre, — surtout lorsqu’on venait à penser que de ce silence et de cette nuit pouvait sortir à chaque instant un soupir d’agonie…

Notre beau rêveur, cependant, ignorant le danger peut-être imaginaire et la sollicitude dont il était l’objet, poursuivait sa promenade enchantée. Il était arrivé à cet endroit de la