Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/299

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— Auriez-vous quelque chose à me demander, milord ? dit-elle.

— Oui, milady, répondit Rio-Santo dont le malaise fut légèrement diminué par cette avance ; — j’ai une grâce à vous demander… un service, futile en apparence, et qui, en d’autres pays, serait la chose du monde la plus simple, mais qui, eu égard à vos mœurs anglaises…

— Ne savez-vous pas, milord, que je ne refuserai point ?

Rio-Santo devait s’attendre à cette réponse, et pourtant elle lui causa une sensation pénible.

— Certes, madame, dit-il, je crois à votre bonté sans bornes. Je vous demanderais sans crainte un important service ; mais il est des