Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/302

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Quelques secondes après, la comtesse et Rio-Santo entraient dans la loge de Susannah. Celle-ci se leva, et au grand étonnement du marquis, qui venait de la voir timide et embarrassée, elle fit les honneurs avec une grâce simple, mais parfaite. Elle répondit aux avances de la comtesse comme il convient et de manière à soutenir la vieille réputation de cette noblesse de France qu’elle était censée représenter et qui passe à raison ou à tort pour la plus courtoise de l’univers.

Si le marquis de Rio-Santo avait un intérêt personnel et sérieux à ouvrir pour Susannah les portes closes du grand monde britannique, il dut vivement s’applaudir. Le résultat dépassait toute attente. Deux dames, — une