Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/301

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— Non, milord… cela ne peut se faire ainsi… les convenances…

— Vous me refusez ! dit Rio-Santo avec reproche.

La comtesse se leva.

— Milord, dit-elle, veuillez me donner votre bras ; pour acquitter comme il faut votre dette, il est bon que les premiers pas soient épargnés à l’étrangère… Vous me présenterez à madame la comtesse de Longueville, et j’aurai l’honneur de lui offrir ma loge, milord.

Santo-Rio baisa la main d’Ophelia avec une véritable reconnaissance, et la comtesse se trouva payée par le caressant amour qu’il mit dans son regard.