Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/50

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— Du gin plein l’estomac, du coke plein le poêle… me crois-tu donc riche pour aller de ce train-là, femme ?

Tempérance avait fait machinalement le tour du poêle et s’était approchée d’une table où il y avait un verre et une cruche de genièvre, tous deux vides.

— Pas une goutte ! grommela-t-elle avec dépit. — Mon joli Bob, n’as-tu pas dans ta poche quelque demi-couronne pour faire plaisir à ta petite femme ?

— Une demi-couronne, damnée ! C’est le gain d’un homme pour huit heures de travail. Tu me ruineras…

— J’ai soif ! interrompit Tempérance, qui