Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La porte s’ouvrit ; on poussa Snail dehors comme on l’avait poussé dedans. Lors même qu’il aurait eu l’intention de désobéir à l’ordre que contenaient les dernières paroles de la voix mystérieuse, il ne l’aurait pas pu, car la porte se referma vivement derrière lui.

Il se retrouva dans le couloir, à côté de l’homme qui l’avait accosté dans le foyer. Le grand jour lui rendit toute sa fanfaronne hardiesse.

— Eh bien ! milord, dit-il, je suis le serviteur très humble de Leurs Seigneuries et de la vôtre ; mais voilà une étrange façon de passer son temps ! Ces honnêtes gentlemen qui sont là-dedans n’auraient qu’à descendre dans la cave de leurs maisons sans prendre