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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/195

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Grâce sache, afin d’être une bonne fois pour toutes fixée sur mon compte, que l’or de la Russie ne forme qu’une bien faible part de mes ressources… Et si vous aviez besoin, milord, pour le service de votre maître, de quelques avances… deux ou trois millions de francs… le double… ou même davantage, je vous prierais de me regarder comme étant très fort à votre disposition.

Rio-Santo dit cela d’un ton simple et sérieux qui ne permettait pas l’ombre d’un doute sur la sincérité de ses paroles.

Le prince, abasourdi de cette offre royale, quitta la posture cavalière qu’il avait prise sur l’ottomane et mit ses pieds en dehors pour cacher ses éperons.