Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/230

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soir, la fatigue fut plus forte que sa volonté. Tandis qu’il essayait de réfléchir, sa tête se pencha sur les coussins de l’ottomane : il s’endormit.

Son sommeil fut agité et inquiet. La pendule, sonnant les douze coups de minuit, l’éveilla en sursaut. Il se leva, mais au premier pas qu’il fit, son pied se heurta contre le corps d’un homme étendu sans mouvement sur le tapis.

Ce n’était pas un malfaiteur, car le robuste et beau Lovely s’était couché auprès et léchait son visage en aboyant plaintivement.

Rio-Santo se mit à genoux. L’homme qui gisait sur le tapis avait la face souillée de sang