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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/270

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l’aspect de ce dernier avait de quoi surprendre.

Comme nous l’avons dit, ses cheveux épars couvraient en partie son visage. Son front était humide de sueur, et à la sueur se mêlaient çà et là quelques gouttes de sang. Il y avait dans ses vêtements un désordre d’autant plus étrange, que son costume reculait d’ordinaire, tout en gardant la sévérité convenable, les plus extrêmes limites de la mode. Le drap fin de son habit noir était déchiré en plusieurs endroits ; sa cravate desserrée ne tenait plus que par un nœud bâtard et dépourvu de tout style. De larges taches de boue maculaient le vernis de ses bottes, et la dentelle de son jabot, froissée, arrachée en plu-